Jean Dransart (1915 – 2009)

Jean Dransart est né le 17 mars 1915 à Vire. C’est en 1961 que le peintre expose avec succés. 46 ans d’une longue maturité et le succés immédiat pour ce peintre qui s’est fait tout seul.
La passion de l’art pictural est en lui très tôt, mais il y a dans la vie des obligations et très jeune, Jean Dransart travaille. A Lille, l’employé de grand magasin consacre chaque parcelle de temps libre à sa passion. Puis il y a la guerre, une grande parenthèse dans la vie de nombreux hommes. En 1945, il rencontre celle qui deviendra son épouse. Pour un artiste atypique comme Dransart, les proches sont d’une grande importance, ils sont les premiers spectateurs, ceux qui inspirent et qui soutiennent. Autodidacte, connaissant et admirant les autres peintres, Dransart doit prendre confiance et oser exprimer son propre regard. Installé à Fourmies, le peintre est prolifique et obtient rapidement une reconnaissance d’abord locale puis nationale et internationnale. Les distinctions et récompenses sont nombreuses. Ce qui plait chez cet homme, c’est son regard personnel, poètique en dehors des modes. Le long travail dans l’ombre lui a permis de conserver son authenticité, la maturité de l’homme se lit dans l’âme de ses tableaux. Dransart dépasse le cadre du peintre local. Artiste avant tout, il peint Lille, les bord de la mer du Nord, ses lieux de villégiature, il ne pouvait pas être insensible à la beauté de la Thiérache.

Jean Dransart

Dans la Thiérache de Dransart il y a du mystère, de la poésie, de la lumière et de l’ombre, de la sérénité et de la tristesse.De beaux camaîeux de bleu, de vert, une lumière étrange, des maisons calmes et secrètes, quelques arbres dépouillés, des paysages foisonnants et d’autres désolés sous la neige, comme l’image d’une région immuable :  » D’un silence qui s’écoute /dans un espace sans fin / dans un éternel présent  » extr. De « le temps perdu », poème de l’artiste.

Beaucoup trop de gens vivent dans cette région et ne voient (plus) rien, Dransart nous offre sa vision poétique de la Thiérache, car on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux disait le renard au petit prince (Saint exupéry)

Jean Dransart

Récompenses et reconnaissances

  • 1961 Exposition galerie Bernheim, Paris
  • 1962 Médaille de bronze de la ville de Paris
  • 1963 Prix Eugène Delacroix (Dijon) / Prix des Provinces Françaises (Vichy)
  • 1970 Officier du mérite culturel et artistique (Paris) / Médaille d’or de la ville de Fourmies
  • 1984 Targa d’or de l’Académie Italienne (Italie)
  • 1985 Oscar de l’Académie Italienne
  • 1986 Grande médaille d’or 2ème Biennale d’Art Moderne de Genève (Suisse)
  • 1987 Médaille vermeil  » Arts- Sciences- Lettres  » ville de paris
  • Membre de l’I.B.C. à Cambridge (Grande Bretagne)
  • Médaille d’or et émeraude de l’I.B.C.
  • Palme d’or de l’Académie Européenne (Italie)
  • 1988 Grande médaille d’or à milan (Italie)

Ses peintures sont visibles dans des collections particulières et publiques en France et à l’étranger. Dans notre région : toiles à l’hôtel de ville de Fourmies et un tableau (le village d’Ohain) à la bibliothèque de Fourmies.

A consulter « Jean dransart » aux éditions Le Léopard d’Or, 1992, Préface de José Artur, textes de André Pierrard et Patrice de la Perrière, poèmes de Jean Dransart.

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durée: 3.08″ © Vincent Caffiaux 1992

durée: 1.24″ © Vincent Caffiaux 1992